Fly TOGETHER! (Nintendo Switch) - Le test | Nintendo-Town.fr (2024)

Mesdames et Messieurs bonjour. Bienvenue à bord de l’avion Fly Together! à destination de nos Switchs. Notre temps de vol sera aujourd’hui de quelques heures. Beau temps sur le trajet avec quelques turbulences prévues en approche. À l’arrivée c’est un temps mitigé avec une température de 6 à 7 C°.

Good morning, good afternoon ladies and gentlemen. My name is Captain Znicoboc. Me and this crew are pleased to welcome you on board of this NorthPlay flight. We will be attending to your safety and comfort during this flight to our Nintendo Switch.

Fly me to the Moon:

Après nous avoir demandé de mener à bien des transports ferroviaires sous forme de petit* puzzles-games, les danois du studio NorthPlay basé à Copenhague remettent le couvert. Mais las des trajets trop directifs à base de locomotive, ils nous offrent aujourd’hui avec Fly Together! un jeu reprenant le même principe mais avec un degré de liberté supplémentaire. Nos avions n’ont pas à suivre de rails et c’est à nous de mettre en place un plan de vol cohérent.

Point de scénario intempestif ici. Nous entrons directement dans le vif du sujet. Trois modes de contrôles nous sont de suite proposés: classique, motion gaming ou tactile. Sans vouloir gâcher la surprise, Fly Together! est le portage de Fly This, un jeu mobile, et donc les contrôles qui seront les plus aisés se feront forcément avec le tactile. Mais le tactile c’est bien pour un joueur.

Or là où beaucoup trop de studios proposent des portages sans âmes et surtout sans considération pour les spécificités de nos Switchs, ceux de NorthPlay ont fait les efforts nécessaires pour renouveler l’expérience en ajoutant plusieurs composantes. Tous ces ajouts tournent autour d’un seul point: le nombre de joueurs.

Parce que faire des plans de vol et les modifier à la volée c’est sympa tout seul, mais à plusieurs, et cela jusqu’à 8 joueurs sur la même partie, c’est… comment dire? Ben c’est le bordel. Voilà tout simplement. Et comme foutoir à l’écran rime soit avec le plaisir est prépondérant soit avec la rage monte d’un cran. Il va nous falloir préciser davantage les mécaniques de jeu.

Que ce soit en mode coopération ou en mode battle, le but sera toujours le même: envoyer son avion d’un aéroport A vers un aéroport B pour y déverser une horde de touristes avides de repos, puis recommencer avec la fournée suivante qui voudra retourner à ses pénates. Mais ce voyage ne se fait pas en contrôle direct. C’est un plan de vol que nous traçons à l’écran et que l’avion va suivre scrupuleusem*nt qu’il faudra réaliser pour chaque voyage.

Y’a t-il un pilote dans l’avion:

Et c’est là que commence les problèmes. Tracer tranquillement des lignes courbes à la main sur la tablette ne pose aucun soucis et les niveaux s’enchaînent assez facilement en mode solo. Mais une fois à plusieurs sur le jeu, ce mode tactile devient inopérant et c’est le retour à la manette. Et le choix entre dessiner au stick ou remuer son Joy-Con est vite fait. La maniabilité au stick n’est pas mauvaise, mais la précision requise dans les niveaux plus élevés est vite incompatible avec ce mode de contrôle.

Fly Together est donc un jeu qui se joue seul ou qui se joue en agitant délicatement ses Joy-Con devant l’écran. De cette manière, il est assez facile de dessiner à l’écran. Il est toutefois dommage de ne pas pouvoir calibrer la sensibilité des mouvements. Ceux-ci demandent de très petit* gestes pour éviter à nos avions de devoir suivre des trajectoires farfelues. Si sur un petit écran, cela n’est pas vraiment flagrant, jouer sur un écran de plus de 100 cm de diagonale apporte certes plus de lisibilité à l’action, mais demandent aussi bien plus de doigté, une option de réglage aurait permis de régler ce problème et de rendre le jeu plus accessible aux enfants, qui en l’état actuel des choses n’auront sans doute pas la patience d’apprendre à manier un motion gaming si punitif.

En cette période compliquée en termes de réunion, il ne nous a été possible de tester Fly Together! que jusqu’à 4 joueurs. En mode coopération, nous embarquons pour les mêmes missions qu’en mode solo, la différence se fait dans le but à atteindre. Débloquer le niveau suivant est beaucoup plus difficile à atteindre à plusieurs. La raison essentielle à cela est la perte de précision et la difficile mise en relation des plans de vol prévus par tout ce beau monde.

Si seul, il est facile de gérer une flotte allant jusqu’à 8 avions, en multi chacun est libre d’en faire à sa tête, il faut alors une bonne dose d’adaptabilité ou de patience pour être capable de faire atterrir son avion dans l’aéroport adéquat. En fait dès qu’un avion supplémentaire se pointe, portant le nombre de vaisseau à un nombre supérieur au nombre de joueur, les ennuis commencent. Si gérer son propre avion est déjà difficile, ajouter un avion pouvant être contrôlé par chacun ajoute une grosse dose de portnawak et fait vite perdre les pédales. Il ne sera pas rare d’entendre alors «mais il est où mon avion?», suivi très vite de «qui c’est qu’à pris mon avion!!!». Le reste dépendra bien sûr du degré d’affinité entre les différents participants.

Vol 714 pour Sydney

Les parties en mode batailles s’en sortent bien mieux. Cette fois, chaque joueur a son propre avion et il n’est plus possible de lui chiper. Le but est toujours le même: tracer un plan de vol pour emmener nos passagers d’un point A vers un point B. Mais cette fois-ci des cases spéciales font leur apparition et génèrent régulièrement des items qui viendront pimenter les débats. Comme dans un Mario Kart, ces items permettent soit de modifier notre état, comme notre vitesse, soit d’embêter gentiment nos adversaires, en leur balançant joyeusem*nt un gâteau explosif géant par exemple.

Toujours jouable jusqu’à 8 personnes, le mode battle est finalement bien plus fun. Pas besoin de chercher à se coordonner. La sécurité des passagers est un lointain souvenir. Il est juste dommage qu’il ne soit pas possible de faire des équipes. La règle du chacun pour soi empêche la mise en place de stratégie plus évoluée à base de cris tel Tora Tora Tora. Quoi qu’il en soit, s’il évite les catastrophes climatiques et le trafic aérien, c’est le joueur qui aura emmené le plus de passagers à bon port qui gagnera la partie.

Côté technique, les développeurs de NorthPlay font dans le classique et proposent une expérience très proche graphiquement d’indispensables tels Overcooked ou Moving Out, c’est mignon, coloré et très varié. Les îles disponibles font à chaque fois varier le décor et les aléas climatiques qui nous attendent. De la tempête de sable du désert au courant aérien des îles tropicales, il y en aura pour tout le monde et il faudra constamment s’adapter.

Les avions disponibles sont aussi très nombreux, avec ses 40 modèles à débloquer allant du petit biplan à la soucoupe volante en passant par l’avion de chasse. Il sera toujours possible de trouver son bonheur esthétique. Mais attention, il ne faudra pas négliger les caractéristiques de chaque appareil. Suivant les missions, des avions rapides seront plus à même de réaliser les objectifs, tandis que pour d’autres, c’est le temps de chargement et le nombre de passagers qui feront la différence.

Nous sentons que les développeurs ont cherché à varier les situations et à proposer un challenge qui se renouvelle régulièrement. Ce n’est toutefois que dans les dix derniers niveaux que le titre demande réellement de se creuser la tête. Se sortir des situations proposées demande alors d’avoir bien analysé la situation, d’envoyer nos avions au bon moment en tenant compte de tous les facteurs précédemment évoqués.

Petit* détails supplémentaires en vrac, des bonus sous formes de bagages poperont au hasard dans les niveaux, les atteindre avec un avion signifie obtenir un cadeau en fin de partie, sous forme de plan d’avion ou de pièces. Il faudra être bien concentré pour ne pas les louper tant ils apparaissent de façon aléatoire. Mais étant entièrement en français, toutes ces mécaniques sont faciles à comprendre et à mettre en place. Pour finir, la musique composée par Mikkel Gemzøe, est trop inégale, tantôt agréable tantôt musique d’ascenseur. Elle ne s’adapte jamais au mode de jeu et n’est là que pour cocher la case bande son..

Spécial Thank: le testeur tenait à remercier les développeurs de NorthPlay qui ont mis en place un jeu basé sur les couleurs qui est parfaitement adapté aux daltoniens. En effet, l’option qui modifie les couleurs pour s’adapter à ce handicap fait parfaitement le travail et permet à tous de jouer dans les meilleures conditions.

Conclusion

6.8 /10

En proposant un portage d’un jeu originalement sorti sur smartphone, Les développeurs de NorthPlay auraient pu se contenter du minimum, il n’en est rien. Avec Fly Together !, il propose le jeu original agrémenté d’ajouts bienvenues. Pouvant accueillir jusqu’à 8 joueurs, que ce soit en coopération ou en mode bataille, les parties sont funs. Avec son design cartoon et son contenu vaste et varié, Fly Together ! tiendra occupé pendant plusieurs heures en mode solo et agrémentera quelques soirées en multi. Un jeu original, dont les contrôles sont bien pensés, même si la sensibilité de son motion gaming est un peu élevée.

LES PLUS

  • Le concept de plan de vol est sympathique et accrocheur
  • En mode solo, c’est un bon petit puzzle-game, nerveux et addictif
  • En mode battle, le défouloir est complet
  • En mode coopération, il va falloir bien discuter
  • Le contenu est vaste aussi bien en termes d’avions que de niveaux
  • Les graphismes cartoon passent très bien
  • Le tactile en solo est parfaitement adapté au jeu
  • Le motion gaming permet de jouer très facilement à plusieurs….
  • Enfin un mode daltonien efficace
  • Jusqu’à 8 joueurs peuvent jouer ensemble ou se mettre sur la tronche

LES MOINS

  • … même s’il est trop sensible et non réglable.
  • Le jeu devient bien plus dur en mode coopération
  • La bande sonore est en deçà du reste

Détail de la note

  • Graphismes 0
  • Musiques 0
  • Concept 0
  • Multijoueur 0
  • Fun 0
  • Contrôles 0
Fly TOGETHER! (Nintendo Switch) - Le test | Nintendo-Town.fr (2024)
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Author: Clemencia Bogisich Ret

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